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Boris Karloff

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Boris Karloff
Description de cette image, également commentée ci-après
Boris Karloff aux alentours des années 1940.
Nom de naissance William Henry Pratt
Surnom Karloff the Uncanny
Naissance
Dulwich, Londres, Angleterre
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Décès (à 81 ans)
Midhurst, Sussex de l'Ouest, Angleterre
Profession Acteur
Films notables Frankenstein
La Fiancée de Frankenstein
Le Fils de Frankenstein
La Momie
La Patrouille perdue

William Henry Pratt, dit Boris Karloff, né le à Dulwich (près de Londres) et mort le à Midhurst (Sussex), est un acteur britannique.

Il est principalement connu pour avoir été la plus célèbre incarnation du monstre de Frankenstein dans le cinéma fantastique américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

William Henry Pratt est le dernier-né d'une famille de neuf enfants, après sept garçons et une fille. Son père travaillait à l'administration consulaire de l'Inde anglaise. Quand ses parents meurent alors qu'il est enfant, William est élevé par sa fratrie. Il est aussi le petit-neveu d’Anna Leonowens, préceptrice des enfants du roi de Siam.[réf. nécessaire]

C'est en en 1909 qu'il décide de changer de nom pour Boris Karloff, alors qu'il se rend en train chez l'imprésario Walter Kelly à Seattle. Selon ses dires, le patronyme Karloff serait lié à la famille de sa mère, tandis que le prénom Boris aurait été choisi pour son côté exotique.

Carrière[modifier | modifier le code]

Boris Karloff en 1913.

Émigré au Canada, comme ouvrier agricole, Boris Karloff met du temps à percer à l'écran. À partir de 1916, il commence à faire de la figuration et entame finalement sa carrière d'acteur à partir de 1919.

En 1931, il finit par se faire remarquer en jouant dans le film Le Code criminel d'Howard Hawks. C'est cette même année que James Whale et le maquilleur Jack Pierce inventent le masque de Frankenstein qui collera à Karloff toute sa vie.

Il devient ainsi un célèbre acteur de films d'épouvante et fantastiques américains. Karloff joue dans de nombreux films, et c'est le rôle de la créature de Frankenstein qui le rend célèbre en 1931, dans le film du même nom réalisé par James Whale, dans lequel il n'est pourtant mentionné au générique que par un point d'interrogation. Qu'importe : le public adore[1].

Boris Karloff dans La Momie (1932).

Acteur définitivement marqué par ce personnage hors normes auquel un visage anguleux et sévère convenait parfaitement, presque toute sa carrière sera consacrée aux personnages inquiétants, parfois dotés de pouvoirs surnaturels ou maléfiques. Dans cette perspective, il interprétera un nombre impressionnant de docteurs et professeurs aux pratiques bien peu conventionnelles.

Karlof dans la La Fiancée de Frankenstein (1935).
Toujours dans La Fiancée de Frankenstein.

Il incarne le monstre de Frankenstein dans deux suites, La Fiancée de Frankenstein (1935) et Le Fils de Frankenstein (1939) et retourne à plusieurs reprises au thème de Frankenstein, d'abord dans La Maison de Frankenstein (1944) où il interprète un rôle de savant fou tout en donnant la réplique à Glenn Strange qui avait repris le rôle de la créature et, plus tard, dans la série B Frankenstein contre l'homme invisible (1958) où il joue cette fois le personnage du docteur Frankenstein.

Il se fait aussi remarquer par ses talents d'acteur dramatique, notamment au théâtre dans la pièce Arsenic et Vieilles Dentelles de Joseph Kesselring. Il retrouve dans les années 1950 un certain succès avec le rôle du colonel March, sur le grand écran puis à la télévision. Un de ses derniers rôles, en 1966, est celui d'une grand-mère excentrique Mother Muffin dans la série Annie, agent très spécial, aux côtés de Robert Vaughn (Napoléon Solo) et Stefanie Powers. La même année, il joue également le rôle du Maharadjah de Karapur (Mr Singh) dans la deuxième saison des Mystères de l'Ouest (épisode 2, La Nuit du Cobra d'Or).

Il tourne dans environ 166 films qui, à l'en croire, ne lui ont apporté que peu de satisfactions en tant que comédien[2].

Il est représenté deux fois sur le Hollywood Walk of Fame, son étoile pour le cinéma se trouvant au no 1735 sur Vine street, celle pour la télévision au 6664 Hollywood Boulevard[1].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Boris Karloff s'est marié cinq fois : en 1912 avec Olive de Wilton (actrice), en 1920 avec Montana Laurena Williams (musicienne), en 1924 avec Helene Vivian Soulee (danseuse), en 1930 avec Dorothy Stein (libraire) et en 1946 avec Evelyn Hope Helmore (éditrice de scénarios)[3].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Année 1919[modifier | modifier le code]

Années 1920[modifier | modifier le code]

Dans L'Argent et l'honneur (1920).

Années 1930[modifier | modifier le code]

Boris Karloff et Bela Lugosi dans Le Corbeau (1935).

Années 1940[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Années 1950[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Années 1960[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Années 1970[modifier | modifier le code]

Filmographie posthume

Hommage[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « BORIS KARLOFF », sur cinememorial.com (consulté le )
  2. Jean Tulard et Grégory Alexandre, Dictionnaire du cinéma, t. 2 : Les acteurs, Paris, R. Laffont, coll. « Bouquins », , 7e éd., 1189 p. (ISBN 978-2-221-10259-6), p. 590
  3. Beverly Bare Buehrer, Boris Karloff: A bio-bibliography 1993 Greenwood Press (ISBN 0-313-27715-X)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Noël Simsolo, Boris Karloff (Anthologie du cinéma no 49, L'Avant-scène du Cinéma, Paris, , p. 178, 192, 221
  • Jean-Pierre Avedon, 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction (Karloff Boris, p.526), éditions Rouge Profond, 2013 (ISBN 978-2-915083-56-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]